The Jean Pigozzi African Art Collection

Africa Pop! : «Tear my Bra» | «Swinging Bamako» – Les Rencontres Photographiques d’Arles, France

from 04/07/2016 to 15/08/2016


Regardez-moi!, 1962 © Malick Sidibé


SWINGING BAMAKO

LA FABULEUSE HISTOIRE DES MARAVILLAS DE MALI

1960 : le Mali accède à l’indépendance. En pleine guerre froide, il choisit d’intégrer le bloc socialiste et de
couper définitivement les ponts avec son passé colonial. C’est dans ce contexte politique marqué que sept jeunes étudiants maliens sont envoyés à Cuba en 1964. Le groupe, qui se formera un an plus tard à La Havane sous le nom Las Maravillas de Mali, va alors symboliser bien malgré lui les alliances passées avec le bloc de l’Est, et représenter la face joyeuse d’un «internationalisme prolétarien » dont Cuba se veut le leader. Odyssée digne d’un Retour vers le Futur entre Bamako et La Havane, Swinging Bamako est une déambulation polysensorielle qui mêle la petite et la grande histoire, la naissance de l’Afrique postcoloniale, terre de nombreux enjeux, et celle d’un des plus grands groupes de musique africains de tous les temps. Pour comprendre l’Afrique d’aujourd’hui, il faut se replonger dans son passé…



Commissaires de l'exposition : Richard Minier, Thomas Mondo et Madé Taounza


Abdourahmane Sakaly (1926-1988), Malick Sidibé (1936), Sadio Diakité (1929),
Karen Paulina Biswell (1983)

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TEAR MY BRA*

DRAMES ET FANTAISIES DANS LE CINÉMA DE NOLLYWOOD... ET SON INFLUENCE SUR LA PHOTOGRAPHIE AFRICAINE CONTEMPORAINE

Nollywood est le terme familier désignant l’industrie cinématographique nigériane actuellement en plein essor.
Phénomène interculturel à l’origine de la production de plus d’un millier de films chaque année et de la circulation de plusieurs milliards de dollars, les films de Nollywood ont un énorme impact sur l’histoire du cinéma et la culture visuelle contemporaine africaine. Budgets limités, faux sang peu réaliste et réinterprétations étranges de l’intrigue classique du boy meets girl sont la triple marque de fabrique de l’industrie nollywoodienne dont le public ne cesse d’augmenter. Le succès de cette industrie illustre le fait qu’il existe non seulement une demande, mais également une vraie connexion et peut-être même une contribution à la mondialisation de l’esthétique, tout du moins en ce qui concerne l’Afrique de l’Ouest. Le titre de cette exposition est un hommage aux titres traditionnels de Nollywood, la plupart du temps aussi dramatiques qu’irrémédiablement ambigus.



*Déchire mon soutien-gorge !


Commissaire de l'exposition : Azu Nwagbogu, assisté de Maria Pia Bernardoni.

Couvent Saint-césaire

Artistes: Antoine Tempé (1960), Iké Udé (1964), Akintunde Akinleye (1971), Uche Okpa Iroha (1972),
Joana Choumali (1974), Zina Saro-Wiwa (1976), François Beaurain (1976), Andrew Esiebo
(1978), Nicolas Henry (1980), Omar Victor Diop (1980), Kudzanai Chiurai (1981), Karl Ohiri
(1983), Adeola Olagunju (1987)

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Cette année, les Rencontres d’Arles ouvrent un nouveau lieu, une nouvelle friche à la gare SNCF : Ground Control. Expositions tout l’été, bar, soirées, transats, concerts… Une envie des Rencontres d’Arles et de
Ground Control – bar éphémère, libre et curieux.

Plan des expositions / Exhibitions map

Dossier de presse / Presskit

Ground Control à la Gare SNCF d’Arles pendant les Rencontres de la Photographie

Actuphoto
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